OGM : Ami ou ennemi ?

Le blog http://innovogm.canalblog.com/ est un blog crée dans le cadre du Module Expression, Communication et Documentation du lycée agricole de Valabre (Gardanne-13).

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- Article 1 : Les OGM basés sur la transgenèse

 - Zoé JACQUINOT- inf'OGM.- Disponible sur "https://www.infogm.org/6768-ogm-definition-reglementaire"- (Page consultée le 15/03/2021)

- GNIS PEDAGOGIE.- Suivre l'évolution continue de l'amélioration des plantes : les étapes de la transgenèse.-Disponible sur "https://www.gnis-pedagogie.org/sujet/biotechnologies-etapes-transgenese/"- (Page consultée le 15/03/2021)

 - Article 2 : Les OGM dans le temps

- OGM.gouv.qc.ca.-Source d'information sur les organismes génétiquement modifiés.- Disponible sur "http://www.ogm.gouv.qc.ca/information_generale/historique.html".- (Page consultée le 18/03/2021).

- Inf'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences.- Disponible sur "https://www.infogm.org/Les-OGM-en-quelques-dates".- ( Page consultée le 18/03/2021).

 - Article 3 : La science au service de l'agriculture

- PERNOLLET Jean-Claude - Plantes génétiquement modifiées: Menace ou espoir ? - Versailles : Editions Quae, 2011.- 98 p.

- Article 4 : Les journalistes au front

 - CASTAIGNEDE Frédéric.- OGM : Mensonges et vérités. - France: La compagnie des Taxi Brousse, 2015. - Vidéo Youtube, 100min

 - Article 5 : Les OGM voient vert !

- OGM.gouv.qc.ca. - Source d'information sur les organismes génétiquement modifiés.- Disponible sur "http://www.ogm.gouv.qc.ca/sante_et_environnement/sante/benefices_potentiels/avantages.html".- ( Page consultée le 04/04/2021).

- DELUZARCHE Céline.- FuturaPlanète : Découvrez les 8 avantages des OGM.- Disponible sur "https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/agriculture-decouvrez-8-avantages-ogm-14616/".- ( Page consultée le 04/04/2021)

 - Article 6 : Les OGM : une ressource économique

- PERNOLLET Jean-Claude - Plantes génétiquement modifiées: Menace ou espoir ? - Versailles : Editions Quae, 2011.- 98 p.

- Article 7 : Le riz doré : un espoir contre la malnutrition

 -  PELLETIER, Georges.- Pourrons nous vivre dans OGM.- Paris : éditions Quae, 2014.- 41, Les PGM permettent-elles d'améliorer la qualité des produits ou de lutter contre les carences alimentaires ?- p. 89.

- PARESYS, Martine.- Les OGM : Idées reçues.-Paris : le cavalier bleu Éditions, 2009.- partie 4, " Les OGM aideront à régler les problèmes de malnutrition".- p87-88.

 - Article 8 : la bioéthique mise en mal

 - OGM.gouv.qc.ca.- Source d'information sur les organismes génétiquement modifiés : Préoccupations commerciales.- Disponible sur "http://www.ogm.gouv.qc.ca/preoccupation_ethiques_et_commerciales/ethiques/impacts_produits_gm_societe.html".- ( Page consultée le 24/04/2021)

- Article 9 : Des risques pour la biodiversité

 - Inf'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences : Coexistence ou contaminations.- Disponible sur "https://www.infogm.org/-OGM-Coexistence-ou-contaminations-". - (Page consultée le 15/04/2021)

- FAO.- Les OGM et l'environnement.- Disponible sur "http://www.fao.org/3/x9602f/x9602f07.htm".- (Page consultée le 15/04/2021)

 - Article 10 : une résistance pas comme les autres

- Info'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences.- Disponible sur "https://www.infogm.org/faq-OGM-Qu-est-ce-que-l-acquisition-de-resistances".- (Page consultée le 08/04/2021)

-OGM.org.- Comprendre les OGM pour préparer notre avenir.- Disponible sur  "https://www.ogm.org/OGM%20et.../OGM%20et%20agronomie/la-resistance-aux-ravageurs.html".- (Page consultée le 08/04/2021)

 - Article 11 : Des OGM pas si rentables

- Levif.be.- En Inde, les OGM Monsanto pousseraient les paysans au suicide.- Disponible sur "https://www.levif.be/actualite/belgique/les-contaminations-repartent-a-la-hausse-dans-quatre-provinces-voici-la-situation-dans-votre-commune-carte-interactive/article-normal-1423341.html". ( Page consultée le 17/04/2021)

 - Article 12 ; quelles sont les effets des OGM sur la santé ?

- PERNOLLET Jean-Claude - Plantes génétiquement modifiées: Menace ou espoir ? - Versailles : Editions Quae, 2011.- 98 p.

 - Article 13 : des OGM dans nos assiettes

- Inf'OGM.- veille citoyenne d'informations sur les OGM et les semences: que dit l'étiquetage "avec ou sans OGM".- Disponible sur "https://www.infogm.org/fa-etiquetage-avec-ou-sans-OGM-en-France-et-en-Europe".- (Page consultée le 15/04/2021)

- Article 14

- Inf'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences : le saumon OGM est autorisé.- Disponible sur "https://www.infogm.org/5876-saumon-OGM-autorise-etats-unis".- (Page consultée le 12/04/2021).

- Inf'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences : des lâcchersde moustqiues ont débuté.-Disponible sur "https://www.infogm.org/6999-etats-unis-lachers-moustiques-ogm-imminent".- (Page consultée le 12/04/2021).

- DH.- Et voici le lapin vert fluo.- Disponible sur "https://www.dhnet.be/actu/faits/et-voici-le-lapin-vert-fluo-51b7d9cde4b0de6db991ad7c".- (Page consultée le 14/04/2021).

 - Article 15 : Des animaux génétiquement modifiés au service de la santé

 - Le Parisien.- Sciences.- Disponible sur "https://www.leparisien.fr/sciences/des-porcs-genetiquement-modifies-pour-etre-donneurs-d-organes-10-08-2017-7186698.php".- (Page consultée le 30/04/2021)

-POUYAT Alice.- Rosita Isa, la vache à lait maternel.-Argentine : Universcience, 2012.- vidéo YouTube, 5 min 42. 

- Article 16 : les nouveaux OGM

- Inf'OGM.- veille citoyenne d'informations sur les OGM et les semences: que dit l'étiquetage "avec ou sans OGM".- Disponible sur "https://www.infogm.org/fa-etiquetage-avec-ou-sans-OGM-en-France-et-en-Europe".- (Page consultée le 15/04/2021)

Qu'est-ce que l'on retire de ce blog sur les OGM ? Est-ce que les OGM tiennent leurs promesses ? 

Au début les OGM ont été vendus en tant que révolution agricole majeure du siècle dernier, qui augmenterait les rendements des cultures tout en facilitant le travail aux agriculteurs. Mais il s'est avéré, au bout d'un dizaine d'années d'utilisation, que ces cultures OGM n'avaient rien d'extraordinaire. 

Les effets induits par les OGM peuvent être directs ( en les consommant), ou indirects, non alimentaires, liés aux pratiques culturales qu'entraîne les plantes génétiquement modifiées. 

Mais on peut dire maintenant que ce n'est pas principalement l'OGM en lui-même qui tue, mais les intrants qu'ils absorbent qui le font. 

Les faits avérés démontrent que la modification fonctionnelle de l'environnement se résume quand même à un impact environnemental néfaste. 

Pour les promoteurs, les effets négatifs ne changent rien à leur commerce, ils sont contents car finalement ils vendent encore plus de pesticides. Pour l'un des directeurs de Monsanto " aucune entreprise n'est philanthrope", pour dire à quel point le bénéfice est le seul but à leurs yeux. 

On retient également que l'absence de données n'induit pas forcément l'absence de préjudices, car les études sur les OGM ne sont pas nombreuses et souvent réalisées par les firmes semencière elle-même. 

Tout ça nous conduit à nous interroger sur la capacité actuelle à produire autrement, en conciliant rendement et respect de la nature tout en préservant la santé des hommes. 

Les scientifiques s'amusent à réaliser de nouvelles variétés de végétaux dit les «  nouveaux OGM »: des fruits plus sucrés, des légumes aux qualités nutritives supérieures, ou des plantes plus résistantes aux maladies ou aux conditions climatiques. Mais alors, quelle différence avec les OGM classiques ?

Ces nouvelles variétés sont issues de techniques très récentes qui s'appuient sur la modification d'un gène déjà présent dans le végétal, c'est ce que l'on appelle la mutagenèse. Ces nouveaux OGM ne sont pas identiques aux OGM traditionnels dont la technique est d'ajouter un gène extérieur à l'organisme, soit la transgenèse. Cette nuance entre les deux est fine, mais leur but commun est de réaliser un traitement spécifique de l'ADN pour donner aux plantes des caractéristiques plus intéressantes pour la société.

En France, le gouvernement est plutôt favorable à la commercialisation de ces nouveaux OGM. Le ministre de l'agriculture Julien Denormandie s'est exprimé sur le sujet, et pour lui, ces nouveaux OGM sont «  des technologies qui permettent d'accélérer la sélection végétale, et de faire disparaître plus tôt une variété qui aurait pu apparaître naturellement à un moment donné ».

Si ces NBT ( «  New Breeding techniques ») ne sont pas considérés comme des OGM, alors ils ne seront soumis à aucune évaluation ni contrôle préalable avant leur commercialisation en Europe, et n'auront pas l'obligation d'être étiquetés.

Même après 20 ans d'utilisation des OGM, les études sur leurs impacts, tant sanitaires qu'environnementaux ont du mal à voir le jour, alors comment savoir, au bout de quelques années d'expérimentations, les dégâts que ces nouveaux OGM vont occasionner.

Il y a quelque jours, la Commission Européenne à réexaminer le sujet de la législation actuelle de ces organismes génétiquement modifiés ( qui n'en seraient d'ailleurs pas !). L'opinion vis à vis de la réglementation des nouveaux OGM n'a pas changé avec ce rassemblement, c'est à dire qu'elle reste favorable à leur utilisation.

L'enjeu de ces nouveaux OGM est une question d'innovation et de compétitivité pour l'Europe, quand on sait que les brevets sont pour la quasi totalité américains. Ces nouveaux produits ne seront pas mis sur le marché tout de suite, mais le gouvernement est autant favorable que les défenseurs à leur entrée en vigueur sur le continent.

Greenpeace s'est d'ailleurs mobilisé le 26 avril devant le ministère de la transition écologique et devant l'hotel de Matignon à Paris pour faire part de son mécontentement que soulèvent ces nouveaux OGM et leurs réglementations.

Ce débat des nouveaux OGM est une affaire à suivre dans les années à venir.

Sources :

- Greenpeace.- Nouveaux OGM. - Disponible sur "https://www.greenpeace.fr/nouveaux-ogm-mobilisation/".-  Page consultée le 27/04/2021).

- Franceinter.- De nouveaux OGM dans nos assiettes.- Disponible sur "https://www.franceinter.fr/environnement/de-nouveaux-ogm-dans-votre-assiette-faut-il-les-interdire".- (Page consultée le 28/04/2021).

Des porcs génétiquement modifiés pour être donneurs d'organes pourraient bientôt voir le jour.
La xénotransplantation, qui est l'utilisation d'organes d'animaux pour la transplantation humaine serait la réponse médicale prometteuse face à la pénurie d'organes à transplanter. Le porc est déjà utilisé dans la xénotransplantation de valve cardiaque ou de pancréas, mais le risque de transmission virale est indéniable pour utiliser cette pratique de façon sûre et efficace sans risque pour l'homme.

Cette option est en cours d'exploration avec de nouvelles technologies par la société E Genesis qui regroupe une équipe scientifique internationale. Ils utilisent la méthode du clonage pour retirer les gènes responsables des virus dans l'ADN du porc, puis développent des embryons aux caractéristiques génétiques nouvelles, une avancée scientifique majeure.

En Argentine c'est une toute autre affaire d'animaux transgéniques.

Des chercheurs élèvent une vache modifiée génétiquement pour produire du lait  "humain". Cette vache est née à l'institut national de technologie agricole argentin. Rosita est née par mère porteuse, par césarienne avec un poids deux fois supérieur à la normale en juin 2011.
Les scientifiques lui ont greffé deux gènes de femme pour que celle-ci produise des enzymes spécifiques au lait maternel humain. Ce lait ressemble au lait maternel qui contient de précieuses protéines très abondantes chez la femme et peu présente chez une vache ordinaire : la lactoferrine et la lysozyme. Ces protéines sont importantes pour le système immunitaire car elle aide à prévenir les infections du système digestif et à absorber le fer.

Le but n'est pas de remplacer l'allaitement mais d'offrir un complément aux enfants qui sont privés de leur mère ou dont la mère ne peut pas allaiter.

Rosita vit enfermée dans un enclos surveillé 24 heures sur 24 car c'est l'unique vache à avoir de telles caractéristiques. Elle n'a jamais eu de contact avec aucun autre animal, seulement les scientifiques qui s'occupent d'elle. 

Ces manipulations ont été applaudies en Argentine, un pays Agricole qui mise beaucoup sur les biotechnologies. Mais en Europe on s'inquiète du bien-être des animaux clonés plus souvent malades ou mal formés. Ce lait n'est pas encore vendu en supermarché car de nombreux tests doivent encore être effectués pour voir s'il pourra être bu sans danger pour la santé.

Sources:

- Le Parisien.- Sciences.- Disponible sur "https://www.leparisien.fr/sciences/des-porcs-genetiquement-modifies-pour-etre-donneurs-d-organes-10-08-2017-7186698.php".- (Page consultée le 30/04/2021)

-POUYAT Alice.- Rosita Isa, la vache à lait maternel.-Argentine : Universcience, 2012.- vidéo YouTube, 5 min 42. 

On connaît maintenant le principe des plantes génétiquement modifiées, mais qu'en est-il des animaux transgéniques ? Ils existent bel et bien ! Mais peu d'entre eux sont autorisés à la commercialisation.

Ces animaux génétiquement différents des autres sont utilisés à des fins de recherche dans des laboratoires : on y retrouve le plus souvent des rats, des lapins, des vaches, des moutons...

La transgenèse animale est très coûteuse et délicate pour mettre sur le marché des animaux. C'est pourquoi on les utilise pour étudier les mécanismes génétiques, tester des molécules ou en synthétiser des nouvelles, ou encore mimer des maladies humaines.

Voici quelques exemples d'animaux transgéniques.

Des moustiques transgéniques d'une entreprise britannique en lien avec syngenta ont été utilisés au Brésil pour permettre de lutter contre la dengue , ces moustiques stériles contrôleraient les populations sauvages de moustiques vecteurs de cette maladie.

On peut aussi parler du saumon transgénique. Un saumon transgénique a été développé pour grandir 4 fois plus vite que le saumon naturel.

D'abord autorisé à la vente aux États-Unis il a ensuite été retiré de la consommation humaine par manque de transparence vis-à-vis des consommateurs, une première aux États-Unis car avant cette date aucun produit génétiquement modifié ne devait présenter d'étiquetage spécifique. Le saumon ne peut y être conçu et élevé également. Il reste néanmoins le premier animal transgénique à être commercialisé dans l'alimentation humaine en ayant été vendu au Canada en 2017 pour la première fois.

Mais comme tous les OGM ils soulèvent des questions vis-à-vis de l'hormone de croissance qu'ils contiennent, ou des dégâts qu'ils pourraient causer si ils  s'échappaient des fermes piscicoles pour coloniser le milieu des autres saumons en faisant concurrence sur l'alimentation par exemple. De plus , on sait que les poissons transgéniques accumulent plus de toxines dans leur chair que les poissons normaux.

En mars 2019, les États-Unis retirent finalement leur interdiction, le saumon est alors désormais élevé et vendu.

L'Europe quand à elle interdit l'élevage d'animaux transgéniques ou clonés mais aucun mécanisme de contrôle ou d'étiquetage ne permettra aux consommateurs français, c'est-à-dire nous, de repérer des animaux génétiquement modifiés dans nos assiettes.

Les animauxgénétiquement modifiés, outre leur utilisation dans l'agriculture ou l'alimentaire sont aussi développés pour l'amusement. Par exemple, un chercheur de l'INRA a créé un lapin fluorescent nommé Alba pour qu'il soit médiatisé par un artiste contemporain. . Ce lapin la n' a donc qu'une fin purement artistique car il devient vert quand il est exposé à la lumière ultraviolet.

 Les premiers animaux transgéniques commercialisés après le saumon étaient des poissons d'ornement destinés à des aquariums auxquels les scientifiques asiatiques ont ajouté un gène de fluorescence issu de Méduse ou de anémone de mer. Mais vous ne le trouverez pas en France ! Ils sont seulement commercialisés à Taïwan et aux États-Unis, dans les états qui l'autorisent.

Sources:

- Inf'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences : le saumon OGM est autorisé.- Disponible sur "https://www.infogm.org/5876-saumon-OGM-autorise-etats-unis".- (Page consultée le 12/04/2021).

- Inf'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences : des lâcchersde moustqiues ont débuté.-Disponible sur "https://www.infogm.org/6999-etats-unis-lachers-moustiques-ogm-imminent".- (Page consultée le 12/04/2021).

- DH.- Et voici le lapin vert fluo.- Disponible sur "https://www.dhnet.be/actu/faits/et-voici-le-lapin-vert-fluo-51b7d9cde4b0de6db991ad7c".- (Page consultée le 14/04/2021).

En théorie, nous ne mangeons pas d'OGM, mais en pratique, c'est de manière assez logique que les OGM se retrouvent dans nos assiettes, que ce soit directement en consommant des produits OGM ou indirectement en consommant des produits issus d'animaux eux-mêmes nourris aux céréales OGM.

Il est dans l'intérêt légitime et dans le droit de chacun des consommateurs d'avoir à sa portée des renseignements concernant les OGM et une transparence sur leur production. Les consommateurs sont préoccupés par la sécurité sanitaire des aliments. Des denrées alimentaires non transgéniques posent déjà problème à propos des allergènes, des résidus de pesticides, ou même la présence de résidus d'antibiotiques dans la viande qu'ils consomment. Il est donc naturel de se demander si les produits alimentaires OGM présentent les mêmes caractéristiques, voire plus d'où leur manipulation génétique. En effet, la biotechnologie alimentaire s'est invitée sans le consentement du consommateur.

En théorie, une plante transgénique doit obtenir une autorisation fondée sur une analyse des risques sanitaires et environnementaux avant de pouvoir pénétrer sur le marché européen.

Dans toute l'Union européenne, l'étiquetage des OGM est obligatoire pour tous les produits contenant des OGM ou élaborés à partir de OGM. Sont étiquetés tous les aliments qui contiennent plus de 0,9 % d'OGM par ingrédient. Mais attention il y a des exceptions comme pour les produits issus d'animaux nourris avec des OGM. 80 % des OGM importés dans l'Union européenne sont utilisés pour nourrir les animaux d'élevage. C'est donc là la porte d'entrée des OGM puisque rien n'oblige les industries agroalimentaires à informer les consommateurs. Pas bête ces industries ! La transparence imposé par la législation européenne est donc assez relative.
L'Europe même pose aucune transparence sur les produits OGM ou non utilisés dans la restauration collective, c'est-à-dire que les cantines et restaurants européens n'ont aucune obligation de nous révéler le mode de production de ce que nous consommons.

Cet étiquetage ne concernent qu'une trentaine de produits telles que l'huile de soja, l'huile de colza…., mais les consommateurs n'étant pas au rendez-vous, les produits disparaissent petit à petit de rayons de nos supermarchés.

En France, le procédé d'étiquetage est différent. Depuis un décret adopté en juillet 2012, il existe un étiquetage volontaire « sans OGM ». Cet étiquetage est peu présent mais reste un bon moyen pour les marques de se démarquer et d'assurer une sécurité alimentaire aux consommateurs. On le retrouve essentiellement sur des produits non transformés (légumes, œufs, laitages, viande ou poisson). Pour les ingrédients d'origine végétale, la mention « sans OGM » est réservée aux ingrédients contenant au maximum 0,1 % de présence fortuite d'OGM. Pour les ingrédients provenant d'animaux d 'élevage, soit la viande et le poisson, l'étiquetage mentionne «  nourris sans OGM  < à 0,1 % ou < à 0,9 %» quand ils ont été nourris avec une matière première contenant au maximum à 0,1 % ou à 0,9 % de présence fortuite d'OGM. Pour tous ce qui est lait, œufs ou fromages, l'étiquette mentionne «  issus d'animaux nourris sans OGM à < 0,1 % ou < 0,9 %.

Source :

- Inf'OGM.- veille citoyenne d'informations sur les OGM et les semences: que dit l'étiquetage "avec ou sans OGM".- Disponible sur "https://www.infogm.org/fa-etiquetage-avec-ou-sans-OGM-en-France-et-en-Europe".- (Page consultée le 15/04/2021)

L'innocuité des OGM est controversée car les risques ne sont pas encore bien définis. En effet, l'évaluation de la toxicité potentielle des plantes génétiquement modifiées très difficile est peu étudiée.

D'un point de vue sanitaire, la question du devenir des pesticides synthétisés ou accumulés par la plante se pose dans la chaîne alimentaire. Les risques sanitaires se regroupent en trois catégorie. En premier on a les risques toxicologiques : il se peut que l'OGM, une fois consommé, se révèle toxique pour l'organisme. Cette toxicité peut venir des perturbations engendrés par la transgenèse, ou par l'action du transgène lui-même. On retrouve ensuite les risques allergiques : les animaux ou le humains pourraient ne pas tolérer une nouvelle protéine, ce qui provoquerait une réaction allergique. En dernier, le risque nutritionnel apparaît : le fait de modifier le génome d'une plante peut altérer la forme entière des protéines de la plante, ce qui engendrerait un déséquilibre nutritionnel de celle-ci.

Mais il n'est pas facile d'arriver à une conclusion sur les effets secondaires des OGM. Aucune étude n'est menée sur les humains, seulement des tests en laboratoire sur des animaux cobayes. Pour des raisons de secret industriel, ces tests sont pratiqués par des laboratoires choisis par les firmes semencières elle-même. Par conséquent, lorsque l'on veut avoir accès aux résultats, cela devient délicat. Le fait que les données de recherche privée ne soient pas rendues publiques s'avère inquiétant . Les firmes maintiennent leur position sur l'innocuité de cette biotechnologie, mais pourquoi ne pas divulguer les résultats des analyses si il n'y a rien d'anormal à cacher ?

Une étude a été réalisée en 2011 par Gilles- Eric Séralini, professeur à l'université de Caen, sur la toxicité d'un maîs génétiquement modifié et du pesticide RoundUp sur des rats. Cette étude se révèle plus longue et plus complète que celles réalisées auparavant par les agences sanitaires ou les industries.

Des tests ont été menés sur 20 rats pendant 2 ans sur plus de 100 paramètres. Cette durée d'étude n'est pas un hasard, 2 ans correspondent à la durée de vie d'un rat. La mortalité des rats a été plus rapide et plus forte lorsqu'ils consommaient les deux produits. Les femelles développaient des tumeurs mammaires importantes et présentaient des perturbations hypophysaires et rénales. Les mâles présentaient quand à eux des troubles rénaux et des atteintes au foie.

Mais cette étude à été contredite et démentie, car elle n'aurait pas respecté le protocole habituel des tests qui s'appuie sur un échantillon de 50 rats sur 90 jours. Mais alors, quelle étude reflète réellement les effets sur la santé des OGM ?

Sources :

- RADISSON Laurent.- ActuEnvironnement.- Disponible sur "https://www.google.com/amp/s/m.actu-environnement.com/amp/actualites/OGM-mais-toxicite-rats-etude-CRIIGEN-16609.html".- (Page consultée le 28/04/2021).

Pour pouvoir cultiver des OGM, tel que le coton Bt de Monsanto, de nombreux agriculteurs se sont endettés. Ce coton n'est pas aussi rentable que l'avait affirmé Monsanto, et lorsque les petits paysans d'Inde s'en sont rendus compte, ils n'ont pas trouvé d'autres issues que de se suicider. Rappelons que l'Inde est le quatrième pays producteur de cultures OGM.

Ce coton transgénique ne serait pas résistant aux maladies locales et inadapté aux spécificités des différents territoires. Les graines serait 8000% plus cher que les graines de coton standard, mais les firmes contrôlant leur vente de semences, il est très compliqué pour les agriculteurs de faire marche arrière sur ce système de production agricole et de se fournir en graines non OGM.

Près de 200 000 fermiers se seraient donnés la mort en 20 ans, ne pouvant plus financer de tel achats.

Les problèmes économiques ne s'arrêtent pas là : les cultures OGM contraignent les agriculteurs à racheter des semences chaque année car celles-ci sont brevetées et leur utilisation contrôlée. Les agriculteurs ont l'interdiction de resemer une partie de leur récolte, une pratique pourtant normale dans les cultures traditionnelles. Toute utilisation illégale des semences OGM vaut une action en justice de la part des firmes productrices, qui pour le plupart des cas, se trouve être Monsanto. Et c'est ce même Monsanto qui gagne le combat et se voit reconnaître par l'instance judiciaire les droits exclusifs sur les gènes modifiés des variétés culturales.

C'est ce qui est arrivé à un agriculteur canadien en 2004, qui a été accusé « d'exploiter le gène et la cellule brevetés de l'entreprise. Ce qu'il est important de savoir dans cette histoire c'est que les graines qu'il avait utilisées ne provenaient pas d'une descendance avec des plants génétiquement modifiés, mais par des plants contaminés génétiquement par des cultures OGM voisines.

 Les agriculteurs se retrouvent donc dans un cercle vicieux dont il est difficile de s'extirper, tout en subissant les effets des retombées économiques.

 Je rappelle que dans ce blog je ne prends aucun parti, je relève seulement les faits.

Source:

- Levif.be.- En Inde, les OGM Monsanto pousseraient les paysans au suicide.- Disponible sur "https://www.levif.be/actualite/belgique/les-contaminations-repartent-a-la-hausse-dans-quatre-provinces-voici-la-situation-dans-votre-commune-carte-interactive/article-normal-1423341.html". ( Page consultée le 17/04/2021)

Les insectes ravageurs ciblés développent inévitablement une résistance aux produits phytosanitaires synthétisés par les cultures dites OGM.

Les avantages des OGM sont peut-être présents aux premières récoltes, mais leur durée est limitée dans le temps, ce n'est qu'éphémère.

Les mauvaises herbes deviennent aussi résistantes aux herbicides épandus sur les plantes. La résistance aux herbicides est la capacité d'une plante à survivre à un traitement pourtant conçu pour l'éliminer. Le développement de la résistance chez une espèce végétale résulte de l'usage répétée, année après année, du même produit épandu dans le mode d'action est identique selon les années. Cette résistance qui persiste au fil des saisons peut s'expliquer par deux mécanismes :

 - soit par mutation génétique, comme expliquée dans l'article précédent ;

- soit par sélection naturelle. Lorsque que l'agriculteur épand son herbicide, certaines herbes vont commencer à développer une résistance à celui-ci, et les plus sensibles vont mourir. Celles qui auront survécu vont se multiplier pour donner une nouvelle génération de plantes résistantes. L'herbicide, au passage suivant, n'aura plus l'effet rechercher sur les adventices qui envahissent ses champs cultivés. Pour eux, la seule solution est d'appliquer une quantité plus importante de pesticides, ou des produits plus puissants.

L'évolution de cette résistance est devenue un problème sérieux, surtout dans les pays qui cultivent les plantes Round Up Ready. A l'heure actuelle on dénombre près de 250 espèces d'adventices devenus résistants à travers le monde, telles que la folle avoine ou l'amarante.

Les firmes productrices de semences OGM, qui ne l'oublions pas, vendent les pesticides qui vont avec, sont ravies de cette situation car leur chiffre d'affaire ne cesse d'augmenter pour l'instant.

Mais si tout le monde se rend compte au fil des ans des méfaits des OGM, peut-être que ces semences tendront à disparaître ?

Sources : 

- Info'OGM.- Veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences.- Disponible sur "https://www.infogm.org/faq-OGM-Qu-est-ce-que-l-acquisition-de-resistances".- (Page consultée le 08/04/2021)

-OGM.org.- Comprendre les OGM pour préparer notre avenir.- Disponible sur  "https://www.ogm.org/OGM%20et.../OGM%20et%20agronomie/la-resistance-aux-ravageurs.html".- (Page consultée le 08/04/2021)